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Pour chacun d’entre nous, pour ceux qui sont là et ceux qui sont partis, il y a une étoile dans le ciel.
C’est ainsi que les étoiles racontent toutes les histoires du monde. Elles sont nos légendes écrites en minium sur les plaques de la nuit. Dans ce livre, on parle d’un chemin d’étoiles qui mène à la Galice. Comme on l’a rêvé, la Galice serait un lit de pierre fertile où chacun embrasserait son étoile, où la vie et le désir s’entrecroiseraient. Cette musique est née de ce chemin et de cette rencontre. Le vent indompté, celui de la cornemuse, qui siffle dans la gorge de l’âme. Les voix d’une radiophonie millénaire. La nostalgie de l’avenir. Le mythe ancien qui bat avec un cœur d’enfant. L’aube qui défie la mort et la ballade qui l’endort. L’harmonie des contraires. La fleur secrète de toutes les chansons. La lignée qui ne trahit jamais. La taverne magique de tous les ports. La percussion de la pluie sur le verre de la solitude. La partition de la mer qui lèche les blessures les plus dures. Tout cela est ici convoqué par Carlos Núñez dans cette fraternité d’étoiles. Comme on l’a rêvé, la Galice est ici Amérique, mer celtique d’Irlande, sud chaud de la guitare gitane… La Galice est la Galice quand elle est tous les mondes. Une maison où les rêves deviennent musique pour ne pas mourir de froid.
Manuel Rivas
- Amanecer
- A irmandade das estrelas
- Nubes del otro lado
- Negra sombra
- Os gaiteiros da noite
- Cantigueiras
- Villancico para la navidad de 1829
- Bailando con Rosiña
- Lela
- The flight of the earls
- Canto de afiador
- Para Vigo me voy