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Alborada do Brasil est un exemple de savoir-faire musical dans lequel Carlos Núñez s’est entouré de quelques-uns des meilleurs musiciens brésiliens. L’album est produit par Alê Siqueira (Tribalistas, Carlinhos Brown, Omara Portuondo…) et Mario Caldato Jr. (Beastie Boys, Marisa Monte, Manu Chao…). Ce n’est rien. Deux des plus grands pour garantir le résultat final de l’album. De plus, sur Alborada do Brasil, parmi la centaine de musiciens invités qui ont joué sur l’album, on trouve The Chieftains, Carlinhos Brown, Lenine, Adriana Calcanhotto, Jaques Morelenbaum, Dominguinhos, Fernanda Takai, Yamandú Costa, l’Escola do Samba Beija Flor, Wilson das Neves, Dj CIA… Un véritable casting de figures de proue de la musique brésilienne et celtique pour l’une des œuvres les plus intéressantes que la musique espagnole ait produites ces derniers temps.

 

Ce n’est pas la première fois que Carlos Núñez s’aventure à la recherche de connexions musicales. Avec un esprit toujours ouvert aux idées qui élargissent les frontières de sa musique et de ses instruments aux racines traditionnelles profondes, Alborada do Brasil est un travail de pionnier, scrupuleusement réalisé et dont le résultat étonnera plus d’un sceptique. Le texte qui figure dans le livret de l’album aide à comprendre le projet, en expliquant précisément le pourquoi de chaque chanson, ses liens, le pont entre le Brésil et la Galice qui inspire l’album.

 

Il s’agit de la connexion galicien-brésilien à travers une série de chansons. La musique celtique, tout comme la langue galicienne-portugaise, est arrivée au Brésil avec les découvreurs. Dans la première lettre écrite par le Brésil au roi du Portugal en 1500, il est dit que le premier instrument européen à avoir retenti pour les indigènes brésiliens était la cornemuse galicienne, ce qui a donné lieu à une danse interraciale sur la même plage. En outre, le nom Brésil trouverait son origine dans une légende irlandaise sur une île mystérieuse que les marins portugais connaissaient bien. Telles sont les origines lointaines d’une musique qui, mêlée à des rythmes africains et à d’autres influences, a fini par devenir la samba ou la bossa nova, et qui apparaît aujourd’hui avec sens sur l’album Alborada do Brasil.

 

Alborada do Brasil est la suite d’une carrière musicale qui a commencé lorsque, à l’âge de huit ans, Carlos Núñez a décidé d’apprendre les secrets de la musique populaire et de la cornemuse auprès des anciens maîtres. À l’âge de 12 ans, il est déjà invité à jouer en tant que soliste avec l’orchestre symphonique de Lorient. Peu après, il a commencé à étudier la flûte à bec au Conservatoire de Madrid, où il a obtenu son diplôme avec mention et le Premio Extraordinario Fin de Carrera. En 1989, il enregistre pour la première fois avec The Chieftains pour la bande originale du film La isla del tesoro. Depuis, Carlos Núñez est le septième Chieftain et il a remporté avec eux un Grammy Award pour leur album commun « Santiago ». Il s’est produit au Carnegie Hall de New York et au Royal Albert Hall de Londres aux côtés d’artistes tels que Bob Dylan, Joni Mitchell, The Who, Lou Reed, Spin Doctors, Eddie Vedder (de Pearl Jam), Bon Jovi, Alice Cooper, INXS…

 

Lorsqu’il publie en 1996 A irmandade das estrelas, son premier album solo, Carlos Núñez est déjà un musicien de renommée internationale. L’album est devenu disque de platine en Espagne et a collaboré avec plus de 50 musiciens, dont The Chieftains, Ry Cooder, Luz Casal et Dulce Pontes. En 1999, Os amores libres, son deuxième album, est sorti, doublement disque de platine en Espagne, un événement extraordinaire pour la musique populaire faite en Espagne et ayant une portée internationale. Enregistré dans dix pays différents pendant deux ans, Os amores libres explore les liens entre la musique celtique et le flamenco avec la participation d’artistes tels que Jackson Browne, Noa, Mike Scott (The Waterboys), Teresa Salgueiro (Madredeus), Carmen Linares, Vicente Amigo, Cañizares, Carles Benavent, des musiciens du Maroc et de Roumanie…

 

Son troisième album, Mayo longo, est sorti en 2000 et a marqué l’approche naturelle de Carlos Núñez vers des structures plus pop, ce qui a renforcé sa reconnaissance populaire. C’est la découverte de Carlos Núñez en tant que compositeur, dans certaines chansons en collaboration avec Roger Hodgson (de Supertramp) et avec Sharon Shannon, Liam O’Flynn et Ronnie Drew des Dubliners en tant qu’invités spéciaux. En 2002, il publie Todos os mundos, une compilation de ses chansons et collaborations les plus significatives, et en 2003 Almas de Fisterra, dédié à la Bretagne, avec Dan Ar Braz, Alan Stivell et Jordi Savall. En 2004, l’un de ses projets les plus ambitieux voit le jour : Carlos Núñez & Friends. Enregistré en direct à Vigo devant 30 000 personnes, Carlos Núñez est rejoint sur scène par des amis tels que The Chieftains, Sharon Shannon et León Gieco, entre autres artistes. Puis, en 2007, est sorti Cinema do mar, une approche du musicien galicien vers des compositions de bandes originales emblématiques, dans la continuité de sa participation à Mar Adentro. Aujourd’hui arrive Alborada do Brasil, un nouveau voyage musical de Carlos Núñez, la dernière aventure de l’un de nos musiciens les plus internationaux. Un voyage extraordinaire, surprenant, stimulant et à la découverte de nouveaux mondes musicaux.

 

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