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Discographie

Mayo Longo 2000

Un album frais et courageux, avec des sonorités qui vont de la pop la plus actuelle à la musique traditionnelle la plus ancestrale, avec la qualité et l'éclectisme qui sont devenus la marque personnelle de l'œuvre du joueur de cornemuse originaire de Vigo.

Description

Chansons

Un album populaire et exquis

Carlos Núñez revient sur la scène musicale avec son troisième album, « Mayo Longo », réalisé par le producteur du moment en Espagne, Alejo Stivel. Un album frais et courageux, avec des sonorités qui vont de la pop la plus actuelle à la musique traditionnelle la plus ancestrale, avec la qualité et l’éclectisme qui sont devenus la marque personnelle de l’œuvre du joueur de cornemuse originaire de Vigo…

Voix de luxe

Mayo Longo » est un album avec beaucoup de chansons, grâce à la découverte de la jeune Anabela, la nouvelle grande voix qui nous vient du Portugal grâce au producteur Guilherme Inês, qui a présenté Dulce Pontes. Pour la première fois sur l’un des albums de Carlos, la même chanteuse interprète presque toutes les chansons, et elle l’accompagnera également en tournée avec son nouveau groupe, qui comprend des musiciens irlandais.

Autre surprise de ce nouvel album, Carlos ose même composer pour la première fois et confie les paroles d’une de ses chansons à son ami Roger Hodgson. La voix et le style inimitables du légendaire chanteur de Supertramp sont facilement perceptibles sur « The Moon Says Hello ».

Une carrière courte mais intense

Ce troisième album est une nouvelle étape décisive dans la carrière brève mais intense d’un jeune artiste de 28 ans qui a sorti son premier album il n’y a pas si longtemps, en 1996, le désormais classique « A Irmandade das Estrelas », qui a fait exploser la musique celtique dans notre pays et a réussi à la faire connaître au grand public. Le statut de platine obtenu en Espagne, avec 150 000 exemplaires vendus, a incité de nombreux joueurs de cornemuse et musiciens roots à élargir leurs attentes et le nombre de leurs adeptes, et l’industrie à les prendre en considération. Fort de ce succès, Carlos Núñez a poursuivi son entreprise d’innovation avec le deuxième album, cette aventure musicale unique intitulée « Os Amores Libres », qui s’est vendue à 250 000 exemplaires rien qu’en Espagne et lui a valu toutes sortes de récompenses et la reconnaissance de la critique internationale.

Préparation du nouvel album

L’album a commencé à prendre forme lors de la tournée au Japon à Noël dernier, et petit à petit des morceaux ont commencé à émerger « sur la route » : réveillon à Barcelone, réveillon à Dublin, Epiphany à Naples, Glasgow… De retour chez lui, pour travailler en paix, Carlos s’est réfugié dans une maison en pierre du 17ème siècle à San Adrián de Cobres, en face de l’estuaire de Vigo, qui a inspiré une grande partie de l’album. Il s’est vite rendu compte qu’il avait beaucoup de matériel prêt à être enregistré. Pendant ce mois intense de création, il est accompagné par son infatigable frère Xurxo Núñez, qui s’est révélé être un expert en informatique et un excellent multi-instrumentiste – il joue de toutes sortes de percussions galiciennes et celtiques, de la batterie, des claviers, des guitares… – et, bien sûr, par son éternel compagnon Pancho Álvarez, véritable figure historique de la musique galicienne et roi des instruments à cordes : bouzouki, guitare, violon, mandoline, guitare électrique, basse…

Études et musiciens

Deux mois plus tard, ils sont déjà allés à Dublin, Lisbonne, Californie, New York, Washington, Paris, Londres, Madrid et Vigo, l’album est enregistré et en chemin, ils ont été rejoints par d’autres compagnons de route inséparables, les grands musiciens irlandais qui ont su allier la tradition la plus pure aux sonorités actuelles : « Le » producteur irlandais Dónal Lunny, « L »‘accordéoniste Sharon Shannon, « Le » joueur de cornemuse Liam O’Flynn, « Le » bassiste Eoghan O’Neill, « Le » batteur Ray Fean… ainsi que le chanteur polyvalent Liam Ó Maonlaí des Hothouse Flowers et le « Capitaine » Ronnie Drew des historiques Dubliners.

Un album plein de chansons

La variété et la richesse sonore sont une fois de plus la note caractéristique du troisième album de Carlos Núñez, un album dans lequel l’artiste de Vigo rend une fois de plus hommage à la langue et à la littérature galiciennes, en mettant en musique deux poèmes de Rosalía de Castro, « Astros, fuentes y flores » – en espagnol – et « Mayo Longo » – en galicien -, qui donne son nom à l’album. La chanson « Nana Lluvia » évoque les marins galiciens disparus en mer et, dans un autre morceau – tous deux écrits par des habitants de Vigo -, il raconte l’amusante visite du « capitaine Nemo » à Vigo à bord du Nautilus, telle que Jules Verne l’a racontée dans son roman. L’album contient également un morceau de pop décomplexée, « El Pozo de Arán », dans lequel Carlos Núñez explique pourquoi on le surnomme le Jimi Hendrix de la cornemuse.

Fidèle à la tradition galicienne

Carlos reste fidèle à ses racines et, avec l’aide de tous les amis susmentionnés, il parvient à mettre en lumière de véritables trésors de la musique traditionnelle galicienne, tels que la « Marcha do Entrelazado de Allariz », « A Moura », ou le « festeiro » « Pasacorredoiras ». Il continue également à expérimenter la musique galicienne la plus ancestrale, en la combinant avec les dernières tendances dans la « Foliada dos Aires da Terra » avec son ami le compositeur et producteur d’avant-garde Hector Zazou (Suzanne Vega, Bjork…). Il fait revivre les rares duos de cornemuses de ses Rías Baixas dans la traditionnelle muiñeira « Vento das Cíes ». Il nous montre le côté le plus rêveur de la musique galicienne avec « Canto de Seitura », ou le plus grandiose avec la version historique de « Aires de Pontevedra » enregistrée avec un big band de cornemuses bretonnes à Paris devant plusieurs milliers de personnes. Il nous offre également la version primitive de ce même classique de la tradition galicienne, jouée à l’ancienne, sous la forme de « Alborada », avec un instrument unique de plus de 100 ans, construit par le maestro Villanueva, premier d’une véritable dynastie de cornemuseurs de Pontevedra, dont plusieurs des morceaux de cet album sont tirés du répertoire.

Le résultat est « Mayo Longo », un équilibre entre tradition et modernité, échos ancestraux et sons contemporains, bref, un nouveau joyau musical de l’un des grands artistes de ce pays.